vendredi 28 mai 2010





Petites idées en vrac..











Le bonheur c'est comme une explosion dans le coeur, lorsque tout va mieux, quand on a envie de tout partager avec tout le monde.
C'est la folie des coeurs.
La folie de mon coeur







jeudi 27 mai 2010


J’aime la nuit, le saviez-vous ? Il y en a qui déteste ça. Le silence, le froid, le vent, la lune et puis tout ça. Moi au contraire, c’est le moment que je préfère. Plus un bruit, juste le rythme de l’eau, du vent. Juste la lune, les étoiles qui illuminent le ciel. Le soir, moi je ne dors pas. Dans mon lit, j’écoute la pluie. Mais écrire que je ne fais qu’écouter la pluie est un mensonge, car en vrai-je pense aussi et la pluie n‘est pas constamment là non plus. Il y a les gens qui dorment, ceux qui font la fête et d’autres qui font l’amour toute la nuit. Moi je fais partie de ces personnes qui aimeraient vivre dans leur imagination. Le silence ne me dérange pas. Il a toujours été là. Mon silence est ma plus grande protection face aux autres. Je suis aussi du genre à ne pas parler de moi. Je ne sais pas me confier, je n’aime pas parler, et j’ai du aussi apprendre à avoir deux personnalités bien différentes. Celle des cours et celle du reste de la journée. Dans le noir, au moins on est pas obligé de jouer un rôle. On est pas obligé de s’habiller, de rire, obligé de quoi que ce soit. Dans la nuit, les limites n’existent plus, la loi n’est que fictive et les gens des petits pions. On est seul. Seul avec soi-même, ses hantises, ses défauts, ses plaisirs, ses fantasmes. On est pas enchaîné par le temps. On est « ce que l’on est » sans se préoccuper de quoi que ce soit. Au petit matin, dés que le soleil se lève, on reprend l’étiquette qui était à côté du lit, bien sagement pliée et on la remet par-dessus son visage comme tout le monde. Emportée par la foule, le stress quotidien, les milliers de bruits, et les centaines de problèmes rythmé par le tic tac incessant du temps. Moi, dans la pénombre, je repousse les couvertures, je m’entoure d’un duvet bien chaud. Je monte prendre un chocolat chaud et je m’assois sur le rebord de me fenêtre. Si je faisais ça, en plein de milieu de la journée, il y aurait bien quelqu’un qui appellerait les pompiers. Mais pas pendant la nuit. De toute façon, il n‘y a que la nuit qui sait ce que l‘on pense tout bas. Moi mes rêves, ils sont dans chacune des étoiles pas dans la vraie vie. Mais, je ne veux pas être un astronaute, non. Ca, ça serait bien un truc d‘adulte. « Tu aimes les étoiles, alors tu veux être un cosmonaute ? ». Les adultes ils pourraient pas comprendre, parce que ce n’est pas logique. Ce n’est pas « sérieux ». Et ce n’est pas important. Mais quand quelque chose d’insignifiant devient la plus belle chose au monde, alors c’est important non ? Même quand c’est dans la nuit, même quand c’est dans les étoiles, même quand c’est dans l’imagination ?



« Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a… »

[Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry]

Je m'appelle Orianne, je suis très naïve mais tout de même enchantée. C'est largement suffisant ça, pas vrai ?